Le temps qu’il nous reste – Compagnie Neurone Moteur

Création 2016


« – Qu’est-ce que tu ferais s’il te restait trente minutes à vivre ?
– Heu… Je sais pas, je cours toute nue dans la rue ? »

Une création théâtrale mêlant danse, acrobatie et musique, avec un musicien et deux comédiens-danseurs. Un spectacle qui parle de la maladie de Charcot. De l’être humain. Du temps qui passe et ne repassera jamais. Un sujet suspendu entre poésie, légèreté, sérieux et absurde.

Le Temps qu’il nous reste, c’est un aller-retour constant entre l’instant présent, les références d’un passé qui n’est plus, et l’imagination d’un futur qui s’arrêtera une fois mais dont on ne sait ni le jour ni l’heure. Comme quoi, on ne réfléchit bien à sa vie que quand elle va finir. Mais il reste toujours « cette fascinante force brute et incontrôlable qui nous pousse à vivre quoi qu’il arrive ». La musique de Sébastien Olivier qui accompagne le propos souligne la tension entre la légèreté des répliques et les ravages grandissants de la maladie de Charcot dont on devine trop bien l’issue.

Avec des extraits du texte La Grande Santé de Frédéric Badré.


Création et interprétation : Sidoine Leroy, Fanny Krähenbühl, Sébastien Olivier.
Musique : Sébastien Olivier
Collaboration artistique : Luigi Guerrieri
Création Lumières : Raphael Vuilleumier
Vidéo : Bastien Bron
Photographies : Stéphane Olivier
Administration : Fanny Krähenbühl

Avec le soutien de : Swisslos Culture et Canton de Berne, Canton du Jura, Ersnt-Göhner Stiftung, Migros Pour-cent culturel,
Loterie Romande, Ville de Bienne, Ville de Delémont, Casino Barrière du Jura, Corodis.


Cliquez sur les photographies pour les agrandir